Gérard Lardeur a toujours dessiné, à l'encre de Chine notamment. Ses dessins accompagnent toute son oeuvre de vitraux et sculptures.
Fils d’un maître-verrier, Gérard Lardeur reprend le flambeau et s’empare de son époque. Depuis 1953, il poursuit une œuvre singulière dans le vitrail, mêlant les techniques, les verres traditionnels et ceux industriels, jusqu’à créer à partir de ses deux langages : le vitrail et la sculpture.
5 églises emblématiques pour comprendre son parcours :
1957 - LUC-SUR-MER / CHAPELLE NOTRE-DAME D'ESPÉRANCE - CALVADOSA partir du milieu des années 90, Gérard Lardeur associe ses deux langages, la sculpture et le vitrail, au sein des baies des églises Saint Pierre et Saint Paul de Langonnet, la chapelle Saint-Yves de Rennes, Saint Hérie de Matha pour ne citer que celles-ci. Il regarde alors la fenêtre mais aussi le bâtiment comme une sculpture.
Gérard Lardeur travaille le métal dès les années 60, et soude, courbe, assemble fer, corten, inox. Il construit une oeuvre singulière et spirituelle autour de la situation et du devenir de l'Homme. Petits formats ou oeuvres monumentales, il ne cesse de chercher l'ordre du monde.
"Les sculptures dans la rue, ce sont des expressions qui n’ont pas de propriétaire, sans valeur marchande intrinsèque, qui laissent ainsi au regard et l’opinion qui en découle, une totale liberté. Donc le matériau de base et la finalité de l’oeuvre, c’est l’homme." Gérard Lardeur
"Je trace un cercle, forme parfaite et indéformable, je représente l’image du commencement et de la fin. Face à un volume, un espace, même un simple matériau, une forme, une tâche, un simple trait attachés à une pensée ont un début et une suite. Un mot, une émotion, un geste peuvent devenir un champ d’action. Cette action s’appuie sur ce qui est. Tout se développe en causalité." GÉRARD LARDEUR